samedi 12 décembre 2009

Paul McCartney Paris Bercy 10/12/2009


Dernier Bercy de sa carrière selon les dires de certains, cette unique date française de la tournée "Good Evening Europe" flirtait avec un doux parfum de nostalgie. Revisitant le répertoire des Beatles, Wings et sa carrière solo dans un concert de près de 3h00.

C'est avec une heure de retard et devant un public impatient que Paul McCartney rentre en scène. "Magical Mystery Tour" et "Drive My Car" ouvrent alors les festivités devant un public de Bercy scandant les "Roll Up" et " Beep Beep'm Beep Beep Yeah" comme un seul homme. S'en suit un salut de Macca au public en français "Bonsoir Paris... bonsoir mon petit chou !!!" dans un français presque parfait. Un effort assez rare pour être souligné de la part d'un artiste non francophone. Apparemment la barrière de la langue ne semble pas être un obstacle pour Sir Paul.


Un Paul McCartney toujours accompagné des éternels Paul "Wicks" Wickens (Clavier), Brian Ray et Rusty Anderson (Guitares) et du titanesque Abe Laboriel Jr. (Batterie).

Un excellent groupe qui lui permet de faire revivre les classiques des Beatles, Wings et de sa carrière solo. Mais aussi un groupe avec lequel il rend de vibrants hommages aux gens et artistes qu'il a côtoyer durant sa longue carrière. En commençant par Jimi Hendrix auquel Macca rends hommage par le biais d'une petite reprise instrumentale du célèbre Foxy Lady.Il multipliera les hommages tout au long du concert notamment envers les deux Beatles qui ne sont plus de ce monde à savoir John Lennon (Here Today) et Georges Harrison (Something).


Le concert se poursuit... Macca alternant chansons au piano "The Long and Winding Road", "My Love" ou à l'acoustique qui donne lieu à l'interprétation de superbes ballades comme "Michelle" (jouée exclusivement pour le public parisien) et de titres plus entraînants "Mrs Vandebilt", "Dance Tonight".



Parmi cette avalanche de titres il est difficile de dire quel moment fût le clou du spectacle tant chaque chansons livrent son lot d'émotions. Pour ma part j'ai une affection particulière pour "Band on the Run" et ses nombreux changement d'ambiance. Et pour le spectacle pyrotechnique assourdissant qu'offre "Live And Let Die".


Mais là où le concert prend vraiment sa dimension universelle c'est avec le répertoire des Beatles. La cohésion entre l'artiste et le public est totale et des titres comme "A Day In The Life" et "Hey Jude" confirme cette impression. La surprise de cette tournée européenne est la petite révolution dans la setlist avec l'insertion de " Ob-La-Di Ob-La-Da", titre jamais joué durant toute la carrière de Sir Paul et dont l'aspect comptine de la version original s'estompe ici pour prendre une dimension festive.





C'est d'ailleurs avec un répertoire 100% Fab Four que Macca va terminer ce concert au cours de deux intenses rappels. L'occasion pour Paul de ressortir l'acoustique pour communier une dernière fois seul avec le public sur "Yesterday" avant d'enchaîner avec la furie de "Helter Skelter".
Mais c'est avec le medley "Sergent pepper's (reprise)/The End" que l'histoire se termine suivit d'un déluge de confettis.

Dernier salut au public, Macca manque de peu de se faire éborgner par un type qui balance son vinyle sur scène dans l'espoir de se le faire signer.
Quelques instants plus tard, Paul et son groupe ont définitivement quitté la scène, les lumières de Bercy se rallument... il est temps de revenir à la réalité.

Setlist:

01.Magical Mystery Tour
02.Drive My Car
03.Jet
04.Only Mama Knows
05.Flaming Pie
06.Got To Get You Into My Life
07.Let Me roll It/ Foxy Lady
08.Highway
09.The Long And Winding Road
10.I Want To Come Home
11.My Love
12.Blackbird
13.Here Today
14.Dance Tonight
15.And I Love Her
16.Mrs. Vanderbilt
17.Michelle
17.Eleanor Rigby
18.Band On The Run
19.Ob-La-Di, Ob-La-Da
20.Sing The Changes
21.Back In The USSR
22.Something
23.I've got A feeling/Jam
24.Paperback Writer
25.A Day In the Life/Give Peace A Chance
26.Let It Be
27.Live And Let Die
28.Hey Jude

Encore 1
29.Day Tripper
30.Lady Madonna
31.Get back

Encore 2
32.Yesterday
33.Helter Skelter
34.Sgt Pepper's/The End



dimanche 27 septembre 2009

Deep Purple Fête de l'Huma 12/09/09


Cela faisait presque 3 ans que Deep Purple n'avait pas pointé son nez sur Paris. Mais cette année c'est à la fête de l'Huma qu'il se retrouve programmé. Il est clair qu'ils sont la principale attraction de ces 3 jours, la foule venu en masse pour les voir ne fait que confirmer cette idée.
Premier concert du groupe à cet endroit et première fois que je les vois. Malgré une net préférence pour le célèbre MKII, c'est avant tout par curiosité que je fais le déplacement avec ma soeur.



Arrivée vers 19h nous évoluons dans les allées de la fête déjà noire de monde.
Deep Purple étant programmé à 21h50 il est clair que nous sommes en avance, toutefois nous patientons en musique avec le set de The Kooks un jeune groupe de Rock pas extraordinaire mais vaut mieux ça que rien du tout pour patienter.

Une fois leur set terminé nous nous rapprochons de la scène pour Deep Purple et là commence un vrai parcourt du combattant pour se frayer un chemin. Le concert n'a même pas commencé qu'il y a des mouvements de foule.

Mais dès l'entente de l'intro de Highway Star la fosse déjà en ébullition devient insoutenable. Pourtant habitué à ce type de concert j'ai été surpris par la violence de cette foule et j'ai été obligé de reculer et de quitter la zone de pogo pour bien apprécier le concert. A de nombreuse reprise des personnes tombaient et entraînaient les personnes avec elles. Je suis moi mêmes tombé et j'ai bien cru que j'allais finir écrasé par les personnes autour de moi. Heureusement un brave type m'a aider à me relever voyant que j'étais en difficulté.

D'ailleurs j'aimerais souligné que j'ai été choqué de voir une femme environ la quarantaine et sa fille adolescente, prisent dans le mouvement de foule, criant au secours et pleurant. Certaine personnes sont insensées et ne comprennent pas qu'à partir d'un certain âge, il vaut mieux s'abstenir d'assister à un concert Rock dans les premiers rangs dans une foule composée majoritairement de jeunes de 15 à 30 ans. Autres choses qui m'a surpris ou plutôt énervé ce sont ces bandes de lascars (pour ne pas écrire un mot prohibé depuis ce fameux mois d’octobre 2005) parcourant la foule en quête de personnes à raquetter et lorsqu'ils rencontraient de l'opposition, y allaient à coups de poing comme ce fut le cas pour un pauvre type qui depuis a du se chopper un vilain oeil au beurre noir doublé d'une fracture du nez.



Mais malgré le tumulte dans le public sur scène les papys rock (moyenne d'âge 55 à 64 ans) enchaîne les titres avec aisance. Toutefois je soulignerais que sur la plupart des classiques Ian Gillan à tendance à peiner, surtout lorsqu'il s'agit des passages où habituellement sa voix doit être haute. Quant à Steve Morse si il peine au près de certains à faire oublier Ritchie Backmore reste qu'il assure vraiment et sait donner vie aussi bien aux titres les plus anciens (Strange Kind Of Woman, Wring That Neck...) qu'aux titres les plus récents comme l'arabisant Rapture Of The Deep ou la sublime ballade Sometimes I Feel Like Screaming.


Don Airey l'organiste qui a remplacé John Lord depuis 2003 n'est pas en reste. Pour preuve son solo en milieu de concert ne manquant pas au passage de titiller l'ardeur du public en interprétant un court passage de la Marseillaise.


Le clou du spectacle restera sûrement l'enchaînement Space Truckin' / Smoke On The Water où tout le public s'époumonera en criant "Smoooke on the waater !! Fire in the sky !!"


En guise de rappel le groupe entame Green Onions de Booker T & the MG's (je pense avoir été un des rares à reconnaître le titre) pour enchaîner avec une version convaincante de Hush mais qui n'émoustillera pas le public plus que ça. Ne chantant que rarement les "Na na na" lors du refrain. Par contre c'est un vrai jeu de question/réponse auquel joue le public et le groupe reprenant en coeur le riff de Black Night qui mettra un terme aux festivités.

Setlist:

Highway Star
Things I Never Said
Strange Kind Of Woman
Rapture Of The Deep
Fireball
Contact Lost
Steve Morse solo
Sometimes I Feel Like Screamin'
The Well- Dressed Guitar
Wring That Neck
The Battle Rages On
Don Airey solo
Perfect Strangers
Space Truckin'
Smoke On The Water

Rappel:

Green Onions/Hush
Black Night

mercredi 5 août 2009

BB King Paris Palais des Congrès 22 juillet 2009

Premier concert de BB King pour moi, j'avoue que j'aurais préféré le voir dans le cadre d'un festival (Cognac ou Nice) j'ai du me rabattre sur le Palais des Congrès à la dernière minute.

Arrivé dans l'enceinte du Palais des Congrès ce que je pressentais se confirme, ce bâtiment est froid et sans âme. J'ai eu un peu l'impression d'entrer dans une salle de ciné genre UGC mais 2 à 3 fois plus grande. A la base j'étais sensé me trouver à l'avant dernier rang tout en haut mais la charmante dame chargée de me conduire à ma place me propose de me faire avancer d'une dizaine de rang plus bas.

Gros point noir de la soirée: l'attente. Bien qu'on nous passe du vieux blues en fond sonore, je me suis aperçu que finalement une première partie d'une petite demi heure voir 45 min n'aurait pas été de trop. Le BB se fait désirer et c'est à 21 h passer que le concert commence avec ses musiciens pour commencer, je n'ai pas retenu les noms, reste que le batteur Tony Coleman est celui qui m'a le plus impressionné.
Deuxième point noir la sono, j'ignore comment c'était plus bas ou plus à droite de la salle mais le son des cuivres au début était insupportable.



Une fois les deux premiers morceaux de chauffe joué par le groupe terminer, BB King rentre en scène, veste violette à paillette. Je l'ai trouvé plutôt en forme pour un octogénaire et c'est seul sans l'aide de quiconque qu'il trouve sa place. Le concert commence avec Let The Good Time Roll et le son légendaire et si caractéristique de Lucille se fait entendre mais bizarrement ça n'a pas provoqué les sensations escompté. J'ai trouvé le son de sa guitare un peu trop fort et avec une distorsion assez inhabituelle, enfin c'est l'impression que j'avais de là où j'étais assis.

Nan définitivement ce qui m'a le plus ému et ce que je retiendrais de ce concert c'est cette voix, quasiment intact à 83 ans. Et l'entendre en live et sûrement le premier prétexte pour moi qui justifie de voir BB King au moins une fois dans sa vie. Les titres s'enchaîne Every Day I Have The Blues, Guess Who, One Kind Of Favor.



Et comme le laisse présager la plupart de ses concerts et son âge avancé la parlotte prend quelques peu le pas sur le musique. Tout commence par des congratulations où BB fait de la lèche au public en disant que "La France est un des rares pays à comprendre le Blues", que "Paris est une des trois meilleurs villes au monde pour le Blues" etc... j'imagine qu'il a un discours rôdé en fonction de chaque villes où il joue. Tantôt c'est Nice, tantôt c'est Vienne qui est la capitale du Blues en France. L'autre partie du concert il l'a passera à blaguer et a faire rire le public. J'avoue avoir éprouvé de la lassitude par moment, ne sachant pas vraiment quel attitude adopté et me demandant si l'on devait laisser passer sans rien dire sous prétexte que le King of the Blues est âgée et plus proche de la tombe et que vu son passé et son apport au Blues on pouvait lui pardonner ces moments de délires avec le public. La question se pose pour d'autres artistes âgé (Buddy Guy pour ne citer que lui) qui n'ont plus l'énergie qui comble ce manque d'énergie par beaucoup de parole et de la surenchère.

Il dédicace un titre pour les femmes en disant clairement qu'il était dégoûté de la façon dont les rappeurs traitent les femmes dans leurs chansons.Puis il enchaînera avec Rock Me Baby qu'il dédicace cette fois aux hommes. Et frustration pour ma part il ne termine pas le morceau puisqu'il enchaîne directement avec The Thrill Is Gone et encore là bizarrement le lot de frissons que j'espérais n'arrive pas, fautes peut être à la sono ou à la sections de cuivres que je trouve bien terne contrairement aux versions que j'ai l'habitude d'entendre.
Oh when the saints clôt le concert, très vite une masse de gens se précipite devant la scène pour reçevoir des médiators et pour serrer la main de BB King. Etant trop loin j'assiste à la scène en applaudissant.



Le BB quitte la scène, il est temps pour moi de rejoindre ma soeur et un ami qui était assis quelques rangs devant moi. Au final, je suis heureux d'avoir vu BB King, je retiendrais surtout cette voix et la bonne humeur du bonhomme. Mais je suis en parti frustré et voit ce concert en demi teinte à cause de cette sono qui m'a un peu gâché le son de Lucille que je trouvait trop stridant par moment. Pour ce qui est du fait qu'il ait beaucoup parler je met cela sur le compte de l'âge. Je m'estime heureux et chanceux car l'occasion de voir BB King à l'avenir, ne se présentera sûrement pas de si tôt voir plus du tout.

dimanche 12 juillet 2009

AC/DC Glasgow Hampden Park 30 juin 2009


Jamais de ma vie, je n'aurais imaginé mettre les pieds en Écosse et pourtant c'est bien là que ma sœur et moi avons atterris. C'est dingue ce que la passion pour un groupe peut pousser à faire. Essayer de voir les membres d'AC/DC au Georges V était pour moi un premier signe d'obsession, voir de fanatisme, mais les voir dans la ville natale des frangins Young a poussé le vice au delà de l'imaginable.

C'est donc le dimanche 28 juin que nous prenons l'avion à l'aéroport de Beauvais, après avoir au préalable loupé le vol de 14h00, nous n'avons pas d'autre choix que d'attendre le prochain qui est à 23h55. Je passe volontairement sur la longue attente à Beauvais qui n'est pas vous comprendrez la ville la plus passionnante de France.

C'est donc tard dans la nuit que nous arrivons à l'aéroport de Prestwick, à quelques kilomètres de Glasgow (oui je vous parles pas en miles parce que cette unité de mesure m'est totalement étrangère). Après avoir pris un car direction Buchanan Bus Station en plein coeur de Glasgow, nous prenons un Taxi en direction de notre auberge de jeunesse Globetrotters Hostel. Une auberge de jeunesse dans un état de délabrement avancé qui ne doit pas compter beaucoup de client. Mais au delà de son apparence l'accueil que l'on reçoit est exemplaire. Un vieil écossais et deux jeunes irlandais (dont un prénommé Angus ) nous invite à trinquer avec eux. Malgré l'heure tardive (près de 1h00) nous acceptons pour ne pas les vexer. Après nous avoir fait un long discours sur la supériorité de Glasgow par rapport à Edinburgh et les liens fraternel unissant l'Écosse et la France depuis le moyen âge, le vieil écossais un peu trop imbibé d'alcool commence à somnoler. Il est 4h00 passé et nous même imbibé de Vodka demandons où se situe nos chambres. C'est avec un plaisir certains que nous prenons nos aises même si l'état d'insalubrité des chambres aurait de quoi faire fuir.





La journée du lundi nous permettra de nous familiariser avec la ville. Autant le dire tout de suite, si l'accueil est le point fort de cette ville c'est sûrement pour compenser avec le peu de choses à voir. Pour faire simple Glasgow offre très peu d'attrait du point de vue touristique. Avant notre départ et même à notre arrivée ma soeur et moi même étions stupéfait de ne pas trouver de guide touristique sur la ville du type "Guide du Routard" ou autre. Fort heureusement le centre ville et ses nombreuses rues piétonnes ont de quoi nous occuper pour le restant de la journée. Autre signe positif la ville semble s'être mis au couleur d'AC/DC avec des devantures de Pub et magasins affichant clairement l'évènement à venir.
Mais avant de prendre l'énorme baffe à Hampden Park le lendemain, nous nous sommes réservé un petit amuse gueule en allant voir le légendaire John Mayall à l'O2 Academy ce lundi soir.(voir chronique précedente)



Mardi 30 juin, le jour tant attendu est arrivé… C’est à 10h00 que nous nous réveillons, quelqu’un frappe à notre porte, il s’agit de trois fans d’AC/DC écossais fraîchement débarqué. D’emblé ils nous offrent une bière que nous acceptons, même si une bière en guise de p’tit dèj’ n’est pas dans nos habitudes. Une fois prêt nous partons en direction du centre ville, achetons quelques boissons et sandwichs puis prenons notre train à Central Station. Normalement nous aurions du descendre à Mount Florida station mais, erreur de ma part, nous descendons Queens Park station, ce qui nous obligent à marcher sur au moins 1km. Pour le coup ça valait le coup de descendre plus tôt nous passons devant un somptueux parc et des habitations plutôt cossus.



Enfin arrivé aux abords de Hampden Park nous nous posons devant l’entrée B, j’en profite pour envoyer un texto à Jul’(du forum Highway to ACDC) qui me répond qu’ils sont encore au centre ville. Malgré une chaleur écrasante l’attente est supportable. Certains tue le temps en jouant au ballon ou en lisant la presse people.

Après environ 1h30 d’attente, de longues files commencent à se former et pas très loin de moi je vois deux types vestes à patch. A coup sûr c’est eux… Ma sœur va à leur rencontre pendant que je garde notre place dans la file et effectivement il s’agit bien de Jul’ et de Loïc. Les portes s’ouvrent et j’ai à peine le temps de saluer Jul’ que nous entrons à l’intérieur.




Nous prenons place à gauche de la scène côté Malcolm et commençons à faire connaissance. On évoque nos concerts précédents. Jul’ a un beau palmarès à son actif: 20ème concerts. Autant dire que moi et mon 4ème concert des boys on a l’air vraiment ridicule à côté.

Lorsque The Answer pointe le bout de son nez nous avons enfin l’occasion de tester ce public écossais et surtout l’acoustique du Stade. Les irlandais fidèle à eux-mêmes enchaîneront le même set comme on a pu le voir à chaque dates de cette tournée européennes. A l’exception de cet hymne écossais qui réveillera les ardeurs du public d’Hampden.

Si on peut à la longue être saoulé de voir The Answer à chaque concert, ce n’est rien à côté de l’affligeant groupe anglais The Subways. De mémoire je ne me rappelle pas avoir vu un groupe aussi pédant et prétentieux. Et musicalement j’vous raconte pas… ça fait tourner trois/quatre accords tout en hurlant à gerber et en tournant sur soit même avec sa guitare et ça ose s’autoproclamer comme étant un groupe de Rock.

De plus, vu le scandale qu’ils avaient provoqué à Wembley, quelques jours plus tôt en insultant les boys et leurs fans je ne comprend pas qu’ils aient été maintenu en première partie. D’ailleurs tout au long de leur set, ils tenteront de se racheter en caressant dans le sens du poil le public et en faisant l’éloge de l’Écosse. Un public visiblement pas dupe puisque autour de moi un champ de majeurs bien dressés bourgeonna comme par enchantement.

Et nous voici maintenant dans la dernière ligne droite, les roadies des boys accordent les instruments et la bande sonore qui nous passe du Buddy Guy se fait entendre. Devant nous une bande de jeunes filles écossaises bien en chaires n’ont pas l’air consciente que cette fosse en apparence calme sera dans une poignée de minutes un véritable chaudron. Jul’ met en garde une des filles mais cette dernière ne semble pas prêter attention à ce qu’il dit.

Et c’est parti !!! Le cartoon fait son apparition à l’écran. On a beau l’avoir vu maintes et maintes fois que ce soit en concert ou en vidéo sur le net, reste que cette entrée en scène a de la gueule. Le train déraille et le petit diablotin déguisé en écolier apparaît et sonne les premiers accords de Rock n’ Roll Train. Que dire de plus si ce n’est que la baffe est immense comme à chaque fois. On a beau être à la dernière date nos boys donneront le maximum comme à chaque concerts. Dès le début les gens de derrières exercent une pression immense qui nous compriment contre les barrières.

La bande de jeunes filles commencent à montrer des signes d’affolement. L’une d’entre elle notamment située devant moi ne semble pas comprendre que cette pression viens des gens de derrière et commencent à m’insulter de tout les noms d’oiseaux possibles et imaginable. Elle ira jusqu’à m’écraser violemment le pied droit. Puis pris de panique sur Back in Black demandera à se faire évacuer par les gars de la sécurité. L’ami Jul’ mettra la main à la patte en aidant les autres demoiselles à sortir, ce qui non seulement nous fera un gain de place évident et nous permettra enfin d’être contre les barrières.

A partir de Big Jack, je peux enfin profiter du concert sans trop me soucier des gens qui demande à se faire évacuer. Néanmoins je soulignerais un détails plutôt étonnant, ce sont en majorité des gens corpulents qui se font sortir. Les filles au gabarit plus petit résistant apparemment mieux à la pression.

Sur scène nos boys se déchaînent, enchaînant les titres avec l’aisance habituel mais je soulignerais juste que Brian semblait bien plus fatigué que les autres avec une voix moins au top que d’habitude. Pour le reste que dire de plus si ce n’est que le plaisir est toujours le même à l’écoute des Dirty Deeds, Shot Down In Flames, Thunderstruck. Brian nous foirera quelques peu le début des paroles de The Jack, mais le strip d’Angus et les vidéos montrant des jeunes filles du public (notamment une qui n’hésitera pas à faire le topless) nous fera oublier ce petit incident. Après Hells Bells un petit changement de guitare s’impose avec notamment l’utilisation de la White Falcon pour Malcolm sur Shoot to Thrill.

Moment qui a failli être magique pour moi avant War Machine, mon regard croise celui de Brian, je lui fais signe et il me répond à son tour qu’il revient. Il part non loin de Malcolm et revient avec une bouteille (sûrement un genre de boisson énergisante) qu’il lance dans ma direction malheureusement, je la frôle du bout des doigts et c‘est quelqu’un sur ma gauche qui la récupère.

J’ai beau les voir pour la 4ème fois mais rien n’y fait je reste passif sur Anything Goes. A partir de You Shook Me All Night Long le concert prend une toute autre dimension, le public réceptif chante les chansons en entier avec Brian qui en profite surtout au début de Whole Lotta Rosie. Sur le même titre Brian pris dans le feu de l’action en perd son oreillette (sûrement pour les retours) et ne peut chanter la fin de la chanson.

Let There Be Rock est sûrement un des titres qui me procure le plus de frissons en live car le groupe donne tout ce qu’il a et c’est le moment de grâce d’Angus où il fait étalage de sa dextérité. Une chose m’a frappé pendant que Angus était sur la plateforme, j’ai pu distinguer Brian dans la pénombre en train de pratiquer un genre d’exercice de respiration, fermant les yeux et inspirant puis expirant profondément.

Certains avait fait le chemin exprès pour l’entendre mais j’avoue que d’entendre Bonny ne m’a pas donné le lot de frisson escompté. J’aurais préféré que Angus le joue une fois sur scène, la communion avec le public aurait été plus intense. Highway to Hell et For Those About To Rock (We salute you) terminent comme d’habitude les festivités. Je ne m’attendais à aucune surprise néanmoins j’ai été surpris par l’ampleur de ce feu d’artifice bien plus impressionnant que le pétard mouillé que nous avions eu droit au Stade de France.





Petite photo souvenir avec Jul’ devant cette scène que nous espérons tous revoir un jour, puis il est temps de retrouver Loïc et Arnukem (eux aussi membres de H2ACDC) avec qui je fais seulement connaissance. Ensemble nous referons le concert sans trop aborder la question qui nous trottent tous dans la tête à savoir « Avons-nous assisté à leur dernier concert en Europe ? »

We Salute You Scotland !!!

Setlist:

"Rock 'n' Roll Train"
"Hell Ain't a Bad Place To Be"
"Back In Black"
"Big Jack"
"Dirty Deeds Done Dirt Cheap"
"Shot down in Flames"
"Thunderstruck"
"Black Ice"
"The Jack"
"Hells Bells"
"Shoot To Thrill"
"War Machine"
"Dog Eat Dog"
"Anything Goes"
"You Shook Me All Night Long"
"T.N.T."
"Whole Lotta Rosie"
"Let There Be Rock"

Rappel:

"Bonny/Highway To Hell"
"For Those About To Rock (We Salute You)"


John Mayall O2 Academy Glasgow 29 juin 2009



Autant le préciser tout de suite, le but du voyage à Glasgow n'était pas à la base pour aller voir John Mayall mais pour voir une dernière fois une certaine formation de (Hard ?) Rock cher à mon coeur. Mais comme Glasgow n'est pas une ville avec un très grand attrait touristique, l'idée de voir John Mayall et sa nouvelle formation est très vite venu à l'idée de ma soeur et de moi même pour nous occuper pendant ces 4 jours. C'est à l'O2 Academy, salle comparable à La Cigale (pour donner un ordre d'idée) en terme de capacité de place que le père Mayall a élu domicile. C'est aux environs de 18h00 que nous arrivons dans les parages. Une maigre file d'attente d'une vingtaine de personne, principalement composée de quadra et de quinqua est déjà présent au moment ou nous arrivons. A 18h30 les portes s'ouvrent et nous nous engouffrons à l'intérieur. A ma grande surprise l'accès au balcon est fermé, Mayall n'ayant sûrement pas vendu le nombre de place escompté, c'est en fosse que nous nous retrouvons et en place assise. Je passerais sur la première partie qui était un étrange groupe britannique qui jouait un genre de country folk accumulant les clichés pompeux.





C'est tout d'abord seul que John Mayall se pointe sur scène, saluant le public et jetant un rapide coup d'oeil sur la salle qui ne compte qu'une centaine de personnes présente. Ce qui est peu pour un artiste de sa renommé. Peu lui importe puisqu'il nous annonce le premier morceau du concert. Un titre dans l'esprit de Sonny Boy Williamson II, Another Man (présent sur le célèbre Beano) qu'il joue seul à l'harmonica. On ne pouvait espérer meilleur entrée en matière, ce début de concert prend d'emblée une atmosphère de cours avec pour unique matière - le Blues.

Le nouveau groupe de John rentre alors en scène composé de Rocky Athas (Guitare) qui pour info est un guitariste Texan et un ami d'enfance de Stevie Ray Vaughan. Greg Rzab (basse) au C.V impressionnant (Santana,Jimmy Page,Jeff Beck, The Allman Brothers, Albert King, Otis Rush...), il auditionna au près des Stones en vu de remplacer Bill Wyman. Jay Davenport (batterie) lui même ayant joué par le passé avec de grands noms du Blues (Pinetop Perkins, Melvin Taylor, Junior Wells, Jimmie Johnson...). Tom Canning (Clavier) qui est le seul rescapé de la dissolution des Bluesbreakers qui n'est plus à présenter.


Donc le concert s'enchaîne avec son lot de classique pour la majorité issu du fameux Beano (Hideway, All Your Love, Parchman Farm, Have You Heard...). Mayall ne laissera les clavier de côté pour la guitare uniquement le temps d'un titre issu du dernier album.







Les nouveaux acolytes de John s'amuse sur scène et ça se voit, Mayall n'hésitant à aucun moment de se mettre en retrait pour les mettre en valeur. Le style texan de Rocky Athas apporte une certaine dynamique à ce groupe que Mayall n'avait pas ou avait perdu avec les Bluesbreakers de Buddy Wittington. De cette nouvelle formation j'avoue ne pas avoir été des masses transporté par les interventions de Tom Canning.



Anecdote et moment hilarant lors de ce concert. Notre présence intriguera un de nos voisins qui aura le culot de tendre une feuille au père Mayall où il a écrit: (le mot était en anglais) " Les deux personnes près de moi sont parisiens, je ne demande pas un petit Parisienne Walkays (le fameux titre de Gary Moore) mais ? " autant dire qu'après la lecture de Mayall de ce mot nous étions grillés dans tout la salle comme si on braquait des projecteurs sur nous. A la sortie de la salle nous avons eu droit à des "Bienvenue en Écosse" et en français de la part de personnes du public qui avaient assisté amusé à toute la scène.

Voilà donc à peu près tout ce que je pouvais dire sur ce concert, mon premier de John Mayall et qui j'espère ne sera pas mon dernier (Mayall ayant apparemment boudé la France pour sa nouvelle tournée).
Je m'excuse au passage de ne pas avoir développé d'avantage sur la setlist (que j'ai oublié hormis quelques titres) mais qui, je peux le certifier était centrée d'avantage sur les classiques.

jeudi 11 juin 2009

Neil Young Zénith de Paris 4 juin 2009


Ce 4 juin 2009 restera à jamais gravé dans ma mémoire. Après l'avoir loupé l'année dernière, j'ai enfin eu l'occasion de me rattraper et voir enfin le grand Neil Young.

Ce n'est pas à l'Olympia ou au Grand Rex que le Loner a élu domicile mais au Zénith, une salle moins intimiste c'est vrai mais plus à la mesure de la grande décharge électrique qu'il s'apprête à envoyer comme en témoigne son dernier album en date Fork in the Road. Un album qu'il n'a pratiquement pas exploité sur scène à l'exception du titre "Get Behind The Wheel".

C'est donc dans un Zénith plein à craquer que le Loner joue ce soir, devant un public assez éclectique. On compte autant de fans de la première heure que de jeunes ados sevrés au son de Harvest.


La scène en elle même offre une vision plutôt anarchique, avec des câbles de part et d'autres. Et fantaisie de la part du Loner, un totem indien et un téléphone rouge (un clin d'oeil de la Guerre Froide sans doute) paraissent sortir de nulle part.

C'est à une heure plutôt tardive (21h30) que le vieux Neil entre en scène. L'homme à l'air vraiment très vieux du haut de ses 64 ans mais c'est dans une tenu décontracté qu'il se présente. Chemise blanche avec T Shirt à l'effigie du révolutionnaire Zapata, un jean et comme il ne cessera de le rappeler tout au long du concert en refaisant régulièrement ses lacets entre chaque chansons: une nouvelle paire de chaussures.


En le voyant dans cette tenu on ne peut s'empêcher de penser que c'est sûrement à ça qu'aurait ressembler un Kurt Cobain dans 20 ans si il ne s'était pas ôté la vie. Car c'est le Neil Young "Père du Grunge" qui se déchaîne dès les premier accords de Love And Only Love, dispersant ainsi les doutes quant à sa santé qui a été si malmenée ces dernières années.
La première partie du concert toute en électricité montre un Neil Young combatif, se battant avec sa guitare pour sortir des solis déchirant.


Le concert poursuit sur sa lancée Hey Hey, My My (Into the Black) , Nobody Knows This Is Nowhere , Pocahontas, Spirit Road... la tension redescend un peu le temps d'un somptueux et lancinant Cortez The Killer. Puis remonte considérablement dès l'entente du riff de Cinnamon Girl qui met le Zénith en ébullition.

Neil laisse un temps de côté la guitare et se met à l'orgue pour le titre Mother Earth, qui fait parti de son nouveau trip écolo. Pour ma part le message passe plutôt mal, je regarde l'heure et attend le prochain titre avec impatience.



Neil Young entame seul le set acoustique avec Don't Let It Bring You Down interprétée dans un calme religieux. S'enchaîne ensuite deux titres (avec le groupe cette fois) de l'album Comes A Time (1978), Goin' Back et Comes A Time. Le Loner ne pouvait pas ne pas remiser un titre aussi incontournable de son répertoire que Heart Of Gold. Un titre repris en choeur par le public mais qui bizarrement ne m'a pas fait frissonner comme je l'aurais pensé. Peut être est-ce du à la partie de pedal steel de Ben Keith que j'ai trouver un peu fade.
Voyant le public définitivement conquis, le vieux Neil en profite pour présenter son groupe composé de Ben Keith (pedal steel et guitare) Rick Rosas (Basse) Chad Cromwell (Batterie) Pegi Young la femme de Neil (Choriste) Anthony Crawford (Choeur, Guitare, Piano). Old Man vient terminer ce set acoustique en beauté avec un public très réceptif et enjoué dès l'apparition de Larry Cragg (roadie de Neil Young) au banjo.





Retour à l'électrique pour une dernière partie de concert aussi excitante que la première. Avec Mansion On The Hill la machine électrique se remet en branle suivit de Get Behind The Wheel puis Rockin' in The Free World que le groupe ne semble plus vouloir arrêter tant l'éclate sur scène comme dans le public atteint son paroxysme. Après un long salut, Neil et son Electric Band quitte la scène... mais le spectacle n'est pas fini.



De retour sur scène, un clavier en forme d'oiseau descends sur la scène et c'est de nouveau parti avec Like A Hurricane dans une version hypnothisante où le canadien se fend à nouveau de longs solos déchirant.
Mais le mur du son est définitivement franchi avec la reprise des Beatles A Day In The Life, le Loner s'acharnant sans relâche sur sa vieille Les Paul, triturant les cordes avec sa barre de vibrato jusqu'à l'explosion de ces dernières.

C'est sous ce déluge sonore et cette vision apocalyptique que le vieux Neil et son band quitte définitivement la scène. Laissant un public du Zénith dans un tout autre état que dans lequel il était au départ, mais avec la certitude qu'avec ce genre de concert le Rock N' Roll Can Never Die !


"Love And Only Love"
"Hey Hey, My My (Into The Black)"
"Everybody Knows This Is Nowhere"
"Pocahontas"
"Spirit Road"
"Cortez The Killer"
"Cinnamon Girl"
"Mother Earth"
"Don't Let It Bring You Down"
"Goin' Back"
"Comes A Time"
"Heart Of Gold"
"Old Man"
"Mansion On The Hill"
"Get Behind The Wheel"
"Rockin' In The Free World"

Rappel:

"Like A Hurricane"
"A Day In The Life"


mardi 9 juin 2009

Lynyrd Skynyrd 05/06/09 Zénith de Paris



(Photo de Francis Zegut)


Même pas remis de mes émotions au lendemain du concert apocalyptique de Neil Young au Zénith que je remets les pieds au même endroit pour Lynyrd Skynyrd. Je dois dire qu'à la base je n'étais pas très chaud pour y aller, le prix de la place étant exorbitant et préférant le Lynyrd Skynyrd de la grande époque avec les Ronnie Van Zant,Allen Collins,Gary Rossington, Steve Gaines,Leon Wilkinson,Billy Powell, Artimus Pyle.

Mais je me suis ravisé en me disant que finalement j'aime bien ce groupe, puis l'occasion de les revoirs ne se présentera pas de si tôt puisque la dernière fois que le groupe est venu c'était en 2003 à Bercy en première partie de Deep Purple et que le prochain décès mettra sûrement un terme à l'activité du groupe.

C'est donc vers 17h30, que je me présente devant le Zénith dans une file composé principalement de vieux Hardos drapeaux confédérés et longues barbes, se remémorant les souvenirs du bon vieux temps. A 18h30, les portes s'ouvrent et je me précipite à l'intérieur en profitant au passage pour m'acheter un T Shirt (le plus sobre possible, sans drapeau sudiste ou aigle dessus) puis je file dans la salle et me place du côté droit de la scène.
Je jette un coup d'oeil vers les gradins et je remarque avec stupéfaction que les Lynyrd n'ont pas fait sould out, les places gradins les plus hautes sont cachées par de grands rideaux et les gradins les plus proches de la scène sont recouverts par des grandes toiles. Mais la fosse se remplie vite et ce qui a pu être vendu de gradin aussi.




Étant venu seul, j'arrive à entamer la conversation avec un couple environ la cinquantaine qui était présent la veille pour Neil Young, ainsi que deux jeunes avec qui j'ai échangé mes coordonnés.
La première partie se pointe à 20h, un duo de guitaristes français qui chante et joue un peu dans l'esprit d'un Eddie Vedder, sympa pour patienter mais pas extraordinaire.






A 21 H c'est avec "Thunderstruck" d'AC/DC en fond sonore que le groupe fait son entrée, Johnny Van Zant reprenant le fameux gimmick "Aaah Thunder !!!" pendant quelques secondes pour laisser place au riff de Workin for MCA. Là ce que je craignais un peu est arrivé, le son est très fort voir inaudible au moment du solo mais ça s'arrangera grandement à partir du troisième morceau.
C'est un Lynyrd Skynyrd sans artifice qui se présente mis à part un rideau avec écrit Lynyrd Skynyrd God & Guns World Tour.
Si le public est un peu mou sur les premiers titres, sur Simple Man il chante en choeur avec Johnny Van Zant (sûrement le plus beau moment de la soirée).
Le groupe en lui même est très bon, on retrouve le facétieux Rickey Medlocke au poste qu'occupait jadis Allen Collins partageant la plupart des solos avec Mark Matejka. Gary Rossington seul membre de la formation d'origine déambule sur la scène tel un zombie mais assure tout de même très bien. Après toutes les épreuves qu'il a vécu c'est un peu lui l'âme du groupe et le seul membre qui peut expliquer la légitimité de cette nouvelle formation.
Quant à Johnny Van Zant c'est le frontman et le moteur de ce groupe, ne manquant jamais un moment pour titiller ses comparses. Je souligne au passage que les remplaçants des défunts Andy Powell et Ean Evans se sont très bien intégrés au groupe.






Le groupe enchaîne donc les classiques les uns après les autres: Saturday Night Special, Gimme Three Steps, Call Me The Breeze, That Smell (peut être mon titre préféré de Lynyrd Skynyrd), What's your name ?, Whyskey Rock A Roller.
J'attendais une petite remarque de Johnny Van Zant à propos du concert de Neil Young de la veille pendant Sweet Home Alabama mais ce ne fût pas le cas, un Sweet Home repris en coeur par le Zénith définitivement conquis.
Le groupe quitte alors la scène pour revenir avec l'inusable et incontournable Free Bird, classique incontournable pour les uns, joute guitaristique masturbatoire pour d'autres mais force est d'avouer que c'est un morceau idéal pour finir un concert et que les sensations qu'il procure sont plutôt jouissives.



Au final nous avons eu droit à 1h30 de concert, c'est peu c'est vrai, mais 1h30 de classiques vaut mieux que 2h30 de concert entrecoupé de remplissage. Je n'irais pas faire de comparaison avec le concert du Loner la veille, mais j'ai le sentiment d'avoir assisté à un très bon concert avec des musiciens pro et déconneur là où le vieux Neil s'est montré bourré de charisme et transcendant malgré quelques défauts évident.

Setlist:

1. Workin For MCA
2. I Ain't The One
3. Saturday Night Special
4. What's Your Name
5. Gimme Back My Bullets
6. Simple Man
7. That Smell
8. Medley: Whisky Rock-A-Roller/Down South Jukin'/The Needel And The Spoon/Double Trouble/Tuesday's Gone
9. Gimme Three Steps
10. Call Me The Breeze
11. Sweet Home Alabama
12. Free Bird

mardi 21 avril 2009

AC/DC Londres O2 Arena 14/04/09

A peine remis du choc de Bercy, ma sœur et moi décidons de remettre le couvert avec un deuxième concert. Londres apparaît comme une évidence pour plusieurs raisons: la proximité avec Paris, le côté symbolique (être dans la ville qui a vu l'ascension d'AC/DC) mais surtout parce que c'est la première fois que j'y mets les pieds.

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Dimanche soir, c'est à l'aéroport de Lutton (au nord de Londres) que commence mon périple londonien et dès ma descente d’avion les premiers signes de dépaysement surgissent. L’épais brouillard et les premières voix parlant en anglais viennent me confirmer que j’étais bien arrivé à destination.
Nous quittons l’aéroport de Lutton direction Finchley Road (quartier du nord ouest de Londres) pour trouver refuge dans une vieille bâtisse du XIX e siècle du nom de Palmers Lodge reconvertie en auberge de jeunesse. Finchley Road se situant sur la Jubilee Line (ligne de métro) menant directement à North Greenwich, lieu où se situe l’O2 Arena, on ne pouvait trouver meilleur endroit où loger.

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La journée du Lundi sera exclusivement consacrée à la visite de Londres et me permettra de me familiariser avec les transports en commun londonien. Au programme direction Abbey Road et son célèbre studio et prise de quelques clichés sur les célèbres passage piétons immortalisé sur l’album des Beatles.

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Après une visite au National Gallery direction Buckingham Palace résidence de la reine puis Big Ben. Retour dans le nord de Londres dans le quartier de Camden Town où j’en profite pour acheter quelques T Shirt bien rock n’ roll pour terminer cette folle journée dans la capitale anglaise.

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Le grand jour arrive enfin !!!

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Ce n’est que une fois devant l’O2 Arena que je réalise que j’ai fait tout ce chemin depuis Paris pour voir mon groupe préféré. Sous ses allures de chapiteau géant l’O2 Arena ou Dôme du millénaire cache tout un complexe de restaurants, bars mais aussi salles d’expositions. A 11h30 nous nous mettons en quête de l’entrée F et à notre grande surprise seulement 8 personnes se trouve dans la file d’attente. Commence alors le début d’une interminable attente qui ne se terminera qu’à 18h30, heure à laquelle tout les fans anglais se ramènent en masse après avoir passé tout l’après-midi à siroter des pintes de bières dans les bars environnant.

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A 18h45 en échange de nos place on nous donne des bracelets jaune fluo à mettre aux poignets et chose impensable c’est accompagné en file indienne que nous entrons dans la salle avec menace d’être raccompagné à l’arrière si nous nous mettons à courir. Nous nous plaçons côté droit de l’avancée près de la scène où j’ai une vue presque parfaite (ce fichu ventilo m’empêchera de voir Phil tout au long du concert). La salle n’est même pas pleine à craquer lorsque The Answer monte sur scène. Je ne m’attarderais pas d’ailleurs sur le groupe qui n’est pas ma tasse de thé et qui ce soir à fait un set éclair (3 ou 4 chansons) sûrement pour être dans les temps et ne pas finir trop tard (Ah oui !! Là bas tout ferme très tôt que ce soit les boutiques, musées et salle de concert). Mais fort heureusement ce n’est pas un concert éclair que nos boys vont donner ce soir mais bien un des meilleurs concerts de cette tournée. Si le public anglais est silencieux avant le début du concert ce n’est plus le cas par la suite dès l’apparition du cartoon sur l’écran le public entre en transe.

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Dès Rock n’ Roll Train le ton est donné, le son est très bon, bien meilleur qu’à Bercy. Brian et Angus semblent à nouveau avoir dix ans de moins et arpentent la scène de long en large. Moment d’extase pour moi d’emblée Brian s’approche et vient taper dans ma main.

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Les titres s’enchaînent (Hell ain’t a bad place to be, Back in Black, Dirty Deeds…) et le plaisir est à chaque fois le même. Les titres du dernier albums sont tous dans l’ensemble plutôt bien accueillis par le public anglais. Pour ma part Black Ice est le titre du dernier album qui soutien le mieux le passage au live, avec un Angus complètement déchaîné qui inaugure un nouveau pas de danse en fin de morceau. Reste Anything Goes que j’appréciais sur l’album mais qui me déçoit de plus en plus en live par son manque de pêche.

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Quoi qu’on en dise le strip tease d’Angus reste un moment clé des concerts d’AC/DC et surtout un grand moment de franche rigolade. Combien de groupes sont capable de se tourner en dérision comme ils le font ?

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Et les classiques ont beau être entendu des milliers de fois mais force est d’avouer que sans les Hell’s Bells, Shoot to Thrill, Whole Lotta Rosie, T.N.T les concert d’AC/DC n’aurait pas la même saveur. Lorsque l’heure de la prière sonne avec Let There Be Rock il n’y a plus de doute possible. AC/DC est bien la plus grosse machine à riffs sur cette terre.

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Highway to Hell et For Those About To Rock terminent les festivités, l’hypothétique surprise n’arrivera jamais et finalement c’est mieux ainsi. Chaque dates de cette tournée européenne des salles aura eu droit à la même setlist mettant chaque pays sur le même piédestal.

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We salute you London !!!

Setlist:

"Rock 'n' Roll Train"
"Hell Ain't a Bad Place To Be"
"Back In Black"
"Big Jack"
"Dirty Deeds Done Dirt Cheap"
"Shot down in Flames"
"Thunderstruck"
"Black Ice"
"The Jack"
"Hells Bells"
"Shoot To Thrill"
"War Machine"
"Anything Goes"
"You Shook Me All Night Long"
"T.N.T."
"Whole Lotta Rosie"
"Let There Be Rock"

Rappel:

"Highway To Hell"
"For Those About To Rock (We Salute You)"