dimanche 12 juillet 2009

John Mayall O2 Academy Glasgow 29 juin 2009



Autant le préciser tout de suite, le but du voyage à Glasgow n'était pas à la base pour aller voir John Mayall mais pour voir une dernière fois une certaine formation de (Hard ?) Rock cher à mon coeur. Mais comme Glasgow n'est pas une ville avec un très grand attrait touristique, l'idée de voir John Mayall et sa nouvelle formation est très vite venu à l'idée de ma soeur et de moi même pour nous occuper pendant ces 4 jours. C'est à l'O2 Academy, salle comparable à La Cigale (pour donner un ordre d'idée) en terme de capacité de place que le père Mayall a élu domicile. C'est aux environs de 18h00 que nous arrivons dans les parages. Une maigre file d'attente d'une vingtaine de personne, principalement composée de quadra et de quinqua est déjà présent au moment ou nous arrivons. A 18h30 les portes s'ouvrent et nous nous engouffrons à l'intérieur. A ma grande surprise l'accès au balcon est fermé, Mayall n'ayant sûrement pas vendu le nombre de place escompté, c'est en fosse que nous nous retrouvons et en place assise. Je passerais sur la première partie qui était un étrange groupe britannique qui jouait un genre de country folk accumulant les clichés pompeux.





C'est tout d'abord seul que John Mayall se pointe sur scène, saluant le public et jetant un rapide coup d'oeil sur la salle qui ne compte qu'une centaine de personnes présente. Ce qui est peu pour un artiste de sa renommé. Peu lui importe puisqu'il nous annonce le premier morceau du concert. Un titre dans l'esprit de Sonny Boy Williamson II, Another Man (présent sur le célèbre Beano) qu'il joue seul à l'harmonica. On ne pouvait espérer meilleur entrée en matière, ce début de concert prend d'emblée une atmosphère de cours avec pour unique matière - le Blues.

Le nouveau groupe de John rentre alors en scène composé de Rocky Athas (Guitare) qui pour info est un guitariste Texan et un ami d'enfance de Stevie Ray Vaughan. Greg Rzab (basse) au C.V impressionnant (Santana,Jimmy Page,Jeff Beck, The Allman Brothers, Albert King, Otis Rush...), il auditionna au près des Stones en vu de remplacer Bill Wyman. Jay Davenport (batterie) lui même ayant joué par le passé avec de grands noms du Blues (Pinetop Perkins, Melvin Taylor, Junior Wells, Jimmie Johnson...). Tom Canning (Clavier) qui est le seul rescapé de la dissolution des Bluesbreakers qui n'est plus à présenter.


Donc le concert s'enchaîne avec son lot de classique pour la majorité issu du fameux Beano (Hideway, All Your Love, Parchman Farm, Have You Heard...). Mayall ne laissera les clavier de côté pour la guitare uniquement le temps d'un titre issu du dernier album.







Les nouveaux acolytes de John s'amuse sur scène et ça se voit, Mayall n'hésitant à aucun moment de se mettre en retrait pour les mettre en valeur. Le style texan de Rocky Athas apporte une certaine dynamique à ce groupe que Mayall n'avait pas ou avait perdu avec les Bluesbreakers de Buddy Wittington. De cette nouvelle formation j'avoue ne pas avoir été des masses transporté par les interventions de Tom Canning.



Anecdote et moment hilarant lors de ce concert. Notre présence intriguera un de nos voisins qui aura le culot de tendre une feuille au père Mayall où il a écrit: (le mot était en anglais) " Les deux personnes près de moi sont parisiens, je ne demande pas un petit Parisienne Walkays (le fameux titre de Gary Moore) mais ? " autant dire qu'après la lecture de Mayall de ce mot nous étions grillés dans tout la salle comme si on braquait des projecteurs sur nous. A la sortie de la salle nous avons eu droit à des "Bienvenue en Écosse" et en français de la part de personnes du public qui avaient assisté amusé à toute la scène.

Voilà donc à peu près tout ce que je pouvais dire sur ce concert, mon premier de John Mayall et qui j'espère ne sera pas mon dernier (Mayall ayant apparemment boudé la France pour sa nouvelle tournée).
Je m'excuse au passage de ne pas avoir développé d'avantage sur la setlist (que j'ai oublié hormis quelques titres) mais qui, je peux le certifier était centrée d'avantage sur les classiques.

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